Charbon comprimé, craie blanche.
J’aime les tournures que prennent mes portraits lorsque je ne les termine pas. Le côté à la fois sophistiqué par l’application que je mets à dessiner les traits complexes d’un visage, et brut par les ouvertures que j’y laisse. C’est en «inachevant» les visages de connus ou d’inconnus - à qui je rends hommage - en laissant respirer les 2 couleurs qui les composent, que j’y trouve le mouvement et la vitalité.
Cette énergie que je cherche à révéler ne vient pas de ce que je dessine, mais vient finalement de ce que je ne dessine pas.